Je m’interroge #5

23 01 2015

dechets-pollution-ocean2Il y a depuis longtemps de nombreux cris d’alarme sur la dégradation de la planète, sur la pollution, la fin du monde causée par l’humanité.

Est-il raisonnable de penser que l’humanité est en train de détruire la Terre ?
On centre tout sur nos petites personnes qui ne représentent que quelques micro-organismes sur la surface d’une entité qui a géré des situations bien plus extrêmes que ça. Depuis combien de temps la Terre vagabonde dans l’espace ? Combien de dangers, de collisions, de pollutions a-t-elle déjà traversé ? Innombrables et probablement plus destructeurs que tout ce que l’humanité a pu lui infliger depuis des millénaires. Certes nous avons aujourd’hui une capacité de nuisance bien supérieure à tout ce à quoi nous avons exposé la planète depuis que nous nous rappelons de notre histoire, mais sommes nous capables de détruire cette entité ? Non. Nous produisons beaucoup de dommages collatéraux, mais tout le mal que nous faisons à notre planète, c’est d’abord du mal que nous nous faisons. Qui va pâtir de la destruction des terres fertiles ? Nous. Qui va mourir quand toute l’eau de la planète ne sera plus potable ? Nous. Qui s’empoisonne avec une alimentation inappropriée ? Nous. Qui s’entretue pour un oui ou pour un non (pour un Nom aussi) ? Nous. Nous aurons disparu bien avant d’avoir tué Gaïa.
La Terre s’en moque bien, si Los Angeles est dévastée par un séisme, si les côtes françaises reculent de 40 km faisant disparaître toutes les villes balnéaires. Si une centrale nucléaire (ATOMIQUE, ça fait plus peur appelée comme ça ?), rase plusieurs départements. Finalement elle s’en moque si l’humanité se volatilise en un instant, ça ne l’a jamais empêché de tourner, la Terre… demandez aux dinosaures. La Terre se régénère toujours, mais à une échelle de temps qui nous dépasse, nous la civilisation du « tout de suite, maintenant ». C’est ce qui sauvera la Terre quand nous aurons épuisé toutes les ressources qui rendent la vie possible, notre vie.

Alors la question n’est pas de sauver la Terre, mais de savoir si nous voulons continuer à y vivre. Ce n’est pas la Terre que nous détruisons, c’est notre biotope. Nous sommes une espèce coriace, nous avons une faculté d’adaptation extraordinaire, malgré la transformation gigantesque de notre environnement, nous résistons. Nous persistons aussi dans cette voie de la surconsommation, du gaspillage et de l’annihilation. Arrêtons de nous inquiéter pour la planète, inquiétons nous pour nous ! La plupart des gens de mon âge ou plus âgés, ne verrons pas la fin de l’humanité, mais si nous ne changeons rien, les derniers hominidés à vivre sur cette planète vivrons dans des conditions extrêmes avant de s’éteindre. Est-ce que c’est ça que nous voulons leur offrir ?

Je crois en la survie de l’âme, alors une fois que les conditions de vie sur Terre ne nous seront plus favorables, nous continuerons notre chemin, sous d’autres étoiles ou sous une autre forme. La Terre poursuivra son périple à travers l’univers, peuplée par de nouvelles espèces moins pathogènes, finalement rien de grave… mais quel dommage d’avoir dégueulassé une si belle demeure !

Alors voilà, que voulons-nous faire ? Continuer à scier la branche sur laquelle on est assis, en montrant du doigt la maltraitance que l’on inflige à l’arbre ? Reprendre nos responsabilités et mener une vie en symbiose avec la planète qui nous héberge ? Nous avons encore le choix et il nous appartient.





La mort de la patate

1 01 2015

Photos-fruits (1)

Depuis quelques semaines voir quelques mois, quand je fais les courses, il m’est très difficile de trouver de bonnes vieilles patates toutes simples, qui ne soient pas traitées avec des produits anti-germinatifs. Quelle est cette nouvelle lubie ? Pourquoi nous vendre des patates stérilisées ? Alors oui, acheter des pommes de terre qui germent avant qu’on les consomme c’est embêtant, c’est sur ! Mais avaler des produits chimiques dont on ne connait ni la composition, ni les effets sur l’homme mais qui empêchent les tubercules de continuer leur processus de vie ce n’est sans doute pas meilleur.
Je préfère avaler une patate prête à exprimer la vie en germant de partout qu’un bout d’amidon dévitalisé qui peut rester intact sur une étagère pendant 6 mois.

Dans la même série de cauchemar en cuisine, pour paraphraser l’émission de télé, les oranges, citrons, clémentines et autres fruits qui sont traités à l’imazalil (fongicide et cancérigène probable) ou au thiabendazole (autre fongicide interdit en Russie, on se demande bien pourquoi). J’ai parfois l’impression que l’homme n’apprend pas de ses erreurs et qu’il va falloir attendre un nouveau scandale sanitaire, genre « crises des patates folles » pour que l’on arrête ces conneries. Sauf qu’il faudra aussi une « crise sur les agrumes tueurs » puis une autre sur « les bananes empoisonnées », etc.

Il y a d’autres solutions c’est sur, traiter les fruits avec des produits naturels, huiles essentielles, ça marche. Bicarbonate de soude peut-être, c’est un bon anti-fongique. Bref pourquoi prendre le risque de nous empoisonner ?

2015 c’est l’année de NOTRE POUVOIR, l’année pendant laquelle nous tous, devons récupérer notre pouvoir, ce qui implique aussi de récupérer nos responsabilités, toutes nos responsabilités. Comment faire alors ? Ne plus être des con-sots-mateurs mais devenir des consom-acteurs. Notre argent est POUVOIR et nous sommes responsables de la manière dont nous l’utilisons. Achetons des produits sains, pas forcément bio, car même dans le bio il y a des surprises. Quelques test au biochamp ou à l’antenne de Lecher sont surprenants pour ceux qui connaissent ces outils. Pour les autres, apprendre à lire les étiquettes, apprendre à suivre son instinct, se former au biochamp, antenne de Lecher, baguette de sourcier, pendule et cadrans.
Quand nous achetons un produit, nous votons pour ce produit, alors votons pour notre santé !

Arrêtons de vilipender telle entreprise (Monsanto par exemple), tel homme politique (je ne le citerais pas il a bien pris toute l’année passée)… passons à l’action et utilisons le seul pouvoir qu’on ne nous a pas encore retiré parce qu’on ne s’en sert pas vraiment.
Consommons juste, consommons bien, consommons pour défendre nos droits, consommons en assumant nos responsabilités. Oui on ne peux pas éliminer tous les achats toxiques d’un coup, mais faisons l’effort d’essayer, de tendre vers cet objectif, de poser cette résolution en début d’année comme une ligne directrice à suivre au mieux. Prendre le pouvoir c’est gagner en liberté mais aussi assumer nos responsabilités.

Pour aller plus loin et apprendre à utiliser les outils que j’évoque dans l’article (biochamp, baguette de sourcier, antenne de Lecher, pendule…) vous pouvez vous inscrire aux différents ateliers que je propose tout au long de l’année. Voici les prochaines dates :
Dimanche 11 janvier 2015 de 14h à 17h à Paris, initiation au biochamp et découverte des esprits de la nature aux buttes Chaumont.
Samedi 17 janvier 2015 de 11h à 17h à Paris, fabrication et utilisation de la baguette de sourcier. Il reste quelques places, vous repartez avec votre propre baguette. Plus d’infos ici.
Samedi 24 janvier 2015 de 11h à 17h à Callac (Bretagne), outils d’exploration de l’invisible (biochamp, baguette, antenne de Lecher, pendule), usage au quotidien.

Quelques références :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Inhibiteur_de_germination
http://fr.wikipedia.org/wiki/Imazalil
http://fr.wikipedia.org/wiki/Thiabendazole