Du PQ dans mes rêves

9 05 2020

Je vais vous raconter quelque chose qui c’est passé quelques semaines avant le confinement. Je ne sais pas si c’est important ou simplement anecdotique, je vous laisse en tirer vos propres conclusions, même si j’ai ma petite idée.

Fin février 2020, j’ai fait un rêve étrange, j’étais dans une ville à la fois connue et inconnue. Connue de par sa structure, ses immeubles, ses longues rues, son ambiance, les quelques rêves dont je garde des bribes se passent souvent dans ce type de mégapole. Inconnue car je ne peux l’identifier, existe-t-elle vraiment ? Est-elle purement onirique ?

J’étais donc dans cette grande ville, quand une peur panique a envahi l’espace, l’air est devenu oppressant, une angoisse profonde m’a saisi, tous ceux qui se trouvaient là se sont mis à courir, je ne sais pas pourquoi, j’ai fait comme eux. Nous nous sommes retrouvés dans un supermarché, identique à ceux que j’ai l’habitude de fréquenter lorsque je suis éveillé. Les mêmes allées, les mêmes rayons, le même sol de dalles couleur crème. Il y avait déjà du monde qui faisait des courses. Nous avons déferlé la dedans, traversant les plafonds, les murs, tel un tsunami incontrôlable. Nous nous sommes déversés à travers les lignes de café, de pâtes, de congelés comme si la mort nous poursuivait. Les clients se sont mis à crier et lâchant leur panier, leur caddy, nous ont imité dans cette course folle qui nous animait. Nous courions de gauche à droite, parcourant tout le magasin comme si nous recherchions quelque chose de vital. Et je suis arrivé devant le PQ. Là, une bataille épique se déroulait, les clients se battaient pour récupérer ne serait-ce qu’un rouleau de papier toilette. Et je me suis lancé dans la bataille, comme eux, j’avais l’intime conviction que ma vie dépendait de cet accessoire anodin. J’ai réussi à prendre un pack et je me suis senti soulagé à un point inimaginable et j’ai couru, le précieux plastique dans les bras comme si je portais mon bien le plus précieux. Plusieurs personnes se sont mise à me poursuivre, l’angoisse est revenue, j’ai couru, me suis retourné en courant pour mettre des mandales magistrales à ceux qui me talonnaient, esquivant ceux qui bondissaient dans l’espoir de saisir mon précieux colis. Et le rêve c’est arrêté.

Je me suis dis que ce n’était qu’un rêve, bizarre mais juste un rêve. Le truc c’est que je ne me souviens presque jamais de mes rêves. Mais ce qui m’a troublé, c’est que j’ai fait ce rêve trois nuit de suite, le même, toujours cette course au PQ salvateur et je m’en suis souvenu à chaque fois.

Alors, imaginez mon étonnement lorsque quelques semaines après, j’ai vu dans les journaux que les gens se ruaient sur le papier toilette pour de vrai.





Généalogie, ADN et racines

30 12 2018

D’où venons nous, c’est un sujet qui m’a toujours intéressé. J’étais très jeune quand j’ai commencé à m’intéresser aux histoires de famille et comme beaucoup de familles ils y a des histoires qu’il faut taire. A cette première frustration, s’en rajoute d’autres tout au long de 40 ans d’interrogations. Mes parents sont nés en Espagne, la généalogie là-bas était peu développée quand j’ai commencé à me poser des questions sur mes ancêtres. Malgré tout, j’ai réussi petit à petit avec l’aide du destin et de quelques membres de ma famille à dresser un arbre généalogique que je nourris dès que je le peux. Il est encore imprécis, ne remonte qu’au milieu du XIXe siècle mais pour moi qui pensais il y a 40 ans ne pouvoir accéder qu’à mes grands parents, c’est tout de même une belle satisfaction.

Toujours dans cette recherche de racines, l’ADN est une voie qui m’intrigue depuis longtemps. Je suis né en France, et c’est la France qui m’a fait grandir, c’est ici que j’ai posé mes radicelles, c’est ici que je me sens chez moi. Cependant, je sens bien que mon ADN est connecté à d’autres terres. L’Espagne, ce que confirme l’arbre dont je parlais plus haut. Tous mes ancêtres indexés jusqu’à aujourd’hui sont espagnols. Leurs patronymes évoquent certaines régions de la péninsule, la Galice et plus particulièrement la zone qui va de saint Jacques de Compostelle au bout du monde. Le pays basque et la côte est, de Barcelone à Gandia. Pourtant, j’ai toujours eu le sentiment que je n’étais pas qu’espagnol. C’est vrai que physiquement je ne correspond pas à l’archétype qu’on se fait de l’Ibère. Mais qu’est ce que l’espagnol si ce n’est un mélange de tous les peuples qui ont terminé leur migration dans cet appendice de terre entouré d’eaux et de montagne.

Au-delà du physique, j’ai toujours eu une attirance pour les peuples du nord, vikings, irlandais, écossais mais aussi pour le Japon, la mythologie grecque et nordique. Probablement comme beaucoup d’entre vous d’ailleurs.

C’est donc avec beaucoup de curiosité que j’ai suivi les progrès des recherches sur l’ADN. Et lorsque certains laboratoires ont commencé à proposer des analyses en vue de déterminer nos origines, ça m’a tout de suite intéressé. Je cogite beaucoup avant de prendre une décision alors cela m’a pris beaucoup de temps avant de passer à l’acte. Bien sur, je suis conscient des usages que peut faire une telle entreprise avec l’ADN de ses clients, mais au diable les craintes et autres limitations, j’ai senti qu’il était juste pour moi de le faire, alors je l’ai fait.

J’ai choisi le kit qui m’a semblé le plus simple et le moins cher, certes il en existe d’autres qui donnent plus d’informations, qui sont plus chers aussi, peut-être que j’y recourrai dans un second temps. Mi-novembre, le kit a été commandé, je l’ai reçu 3 ou 4 jours après, contenu dans une très jolie boîte. On prélève l’ADN à l’aide d’écouvillons que l’on frotte à l’intérieur des deux joues, on renvoi le tout aux Texas (arghhh ! je sais ! ) et on attend. On attend longtemps… ça paraît très long… très très long, surtout au début, sur le site, j’avais accès au suivi et pendant presque trois semaines, rien. J’en étais à me demander si les échantillons ne c’étaient pas perdus quand un lundi à 1h45 du matin, je reçois un message qui m’indique que l’échantillon est arrivé au laboratoire. Et là c’est reparti, attente, patience, inspection du site toutes les heures, rien pendant quelques jours puis petit message qui m’indique que le laboratoire procède à l’extraction de l’ADN. Et attente de nouveau… de nouveau petit message m’indiquant que mes résultats sont en cours de décryptage. J’ai l’impression que ça n’en fini pas… enfin alors que je commençais à ne plus y croire, petit message salvateur, mes résultats sont à disposition sur le site, cliquez sur le lien…

J’espère qu’en me lisant vous avez eu un petit aperçu de l’attente que j’ai enduré. 😉

Un peu fébrile, je clique sur le lien. Je me retrouve sur le site, où l’on me demande si je veux commencer, comme si ça ne se sentait pas que je bouillais d’impatience depuis des semaines. Je valide et une superbe petite animation se lance, faisant apparaître la sphère terrestre en 3D, qui tourne et à chaque révolution affiche en couleur la région d’où vient mon ADN accompagnée d’une petite mélodie assaisonnée au parfum de la région en question. Très chouette.

Alors plusieurs choses, je craignais de n’avoir que de l’ibère en moi, c’est aussi en partie ce qui avait motivé le choix du laboratoire le moins cher, pourquoi dépenser beaucoup si en définitive on confirme une évidence. Et bien, la première info c’est que je ne suis pas qu’ibère, même si je pète les scores dans cette région !

La seconde surprise, vient de Grèce, je ne sais pas d’où coule ce sang grec, mais il est là, quelque part dans mes veines. C’est vrai que j’aime bien le houmous, les spécialités turques et libanaises, mais bon…

Ensuite c’est l’apocalypse (au sens de révélation), à dose homéopathique, mais l’apocalypse quand même. Je viens de Finlande ! Finlande !!! J’hallucine ! Le pays du père Noël, de ses lutins, des rennes, un peuple silencieux et connecté à la nature. Je déteste le froid, je sais d’où ça vient.

Pour finir cet assemblage génétique, on saupoudre le tout d’un peu d’irlandais, écossais ou gallois et d’une larme de peuples des Balkans.

Pour une révélation c’en est une. Je suis donc très surpris et satisfait par les résultats et probablement j’approfondirais la question avec un autre laboratoire qui fourni des résultats complémentaires.

Le petit truc sympa supplémentaire, c’est que le site nous propose des parents plus ou moins éloignés qui ont aussi fait le test, d’un seul coup ça fait du monde, beaucoup trop de monde pour une tablée familiale. Et on se rend compte que le monde est petit, très petit, en parcourant tous ces descendants d’un même ancêtre, éparpillés au quatre coins de la planète.

J’en ai contacté un qui semblait assez proche, géographiquement et généalogiquement. Échanges très sympathique, mais nous n’avons pas réussi à trouver la branche où nos deux familles se sont séparées.

Par contre ce qui est très frustrant, c’est que pour accéder à plus d’infos, il faut payer un abonnement au site. C’est dommage !

Pour finir, je vous souhaites de bonnes fêtes de fin d’année !





Je m’interroge #5

23 01 2015

dechets-pollution-ocean2Il y a depuis longtemps de nombreux cris d’alarme sur la dégradation de la planète, sur la pollution, la fin du monde causée par l’humanité.

Est-il raisonnable de penser que l’humanité est en train de détruire la Terre ?
On centre tout sur nos petites personnes qui ne représentent que quelques micro-organismes sur la surface d’une entité qui a géré des situations bien plus extrêmes que ça. Depuis combien de temps la Terre vagabonde dans l’espace ? Combien de dangers, de collisions, de pollutions a-t-elle déjà traversé ? Innombrables et probablement plus destructeurs que tout ce que l’humanité a pu lui infliger depuis des millénaires. Certes nous avons aujourd’hui une capacité de nuisance bien supérieure à tout ce à quoi nous avons exposé la planète depuis que nous nous rappelons de notre histoire, mais sommes nous capables de détruire cette entité ? Non. Nous produisons beaucoup de dommages collatéraux, mais tout le mal que nous faisons à notre planète, c’est d’abord du mal que nous nous faisons. Qui va pâtir de la destruction des terres fertiles ? Nous. Qui va mourir quand toute l’eau de la planète ne sera plus potable ? Nous. Qui s’empoisonne avec une alimentation inappropriée ? Nous. Qui s’entretue pour un oui ou pour un non (pour un Nom aussi) ? Nous. Nous aurons disparu bien avant d’avoir tué Gaïa.
La Terre s’en moque bien, si Los Angeles est dévastée par un séisme, si les côtes françaises reculent de 40 km faisant disparaître toutes les villes balnéaires. Si une centrale nucléaire (ATOMIQUE, ça fait plus peur appelée comme ça ?), rase plusieurs départements. Finalement elle s’en moque si l’humanité se volatilise en un instant, ça ne l’a jamais empêché de tourner, la Terre… demandez aux dinosaures. La Terre se régénère toujours, mais à une échelle de temps qui nous dépasse, nous la civilisation du « tout de suite, maintenant ». C’est ce qui sauvera la Terre quand nous aurons épuisé toutes les ressources qui rendent la vie possible, notre vie.

Alors la question n’est pas de sauver la Terre, mais de savoir si nous voulons continuer à y vivre. Ce n’est pas la Terre que nous détruisons, c’est notre biotope. Nous sommes une espèce coriace, nous avons une faculté d’adaptation extraordinaire, malgré la transformation gigantesque de notre environnement, nous résistons. Nous persistons aussi dans cette voie de la surconsommation, du gaspillage et de l’annihilation. Arrêtons de nous inquiéter pour la planète, inquiétons nous pour nous ! La plupart des gens de mon âge ou plus âgés, ne verrons pas la fin de l’humanité, mais si nous ne changeons rien, les derniers hominidés à vivre sur cette planète vivrons dans des conditions extrêmes avant de s’éteindre. Est-ce que c’est ça que nous voulons leur offrir ?

Je crois en la survie de l’âme, alors une fois que les conditions de vie sur Terre ne nous seront plus favorables, nous continuerons notre chemin, sous d’autres étoiles ou sous une autre forme. La Terre poursuivra son périple à travers l’univers, peuplée par de nouvelles espèces moins pathogènes, finalement rien de grave… mais quel dommage d’avoir dégueulassé une si belle demeure !

Alors voilà, que voulons-nous faire ? Continuer à scier la branche sur laquelle on est assis, en montrant du doigt la maltraitance que l’on inflige à l’arbre ? Reprendre nos responsabilités et mener une vie en symbiose avec la planète qui nous héberge ? Nous avons encore le choix et il nous appartient.





Je m’interroge #2

5 01 2015

L’euthanasie… vaste sujet, je vais jouer les réducteurs de thèmes.
Pourquoi interdit-on à l’humain ce que l’on autorise à l’animal ? L’animal qui ne peut approuver ou dénoncer ce choix bénéficie de ce raccourci en fin de vie. L’humain qui contrairement à l’animal dispose de la capacité de faire un tel choix ne peut en faire usage. Où est la logique ? Où est la liberté ? Ni pour l’animal, ni pour l’humain.

J’ai eu 2 chiens pour lesquels il a fallu que je fasse ce choix, ce fut très dur, mais je ne regrette pas de l’avoir fait. J’ai accepté une telle responsabilité au regard de la souffrance qu’ils enduraient. Alors pourquoi si un jour je me retrouve dans leur situation, je n’aurais pas le droit de choisir ? Où est le devoir ? Le droit ? La responsabilité ? Le choix ? Ne suis-je pas propriétaire de ma vie ? Ne suis-je pas un être conscient et responsable ?

Nous sommes incarnés ici sur Terre pour faire des choix, les vivres dans la matière. Pourquoi se priver de cet ultime choix ?

Je vous propose de vous exprimer sur le sujet, par le sondage ci-dessous et les commentaires sous l’article.





Je m’interroge #1

2 01 2015

On commence bien l’année avec une nouvelle catégorie dans le blog, « je m’interroge ». Je vous ferais part de mes étonnements. Donc voici ma première interrogation après avoir regardé la télé un peu par hasard…

Les soldes démarrent en Moselle !
Youpi !! Et le reporter de nous expliquer que les magasins proposent déjà -50 à -60%. En plus c’est la période où les magasins font leur plus gros chiffre d’affaire !
C’est super, non ? Sauf que je ne peux m’empêcher de voir les choses d’une autre manière… 11 mois sur 12, on nous fait payer 50 à 60% en trop !

Deuxième nouvelle pleine de saveur, selon une étude récente, les chercheurs ont découvert que le cancer frappait au hasard ! Double youpi !!! Le journaliste nous raconte que c’est la seule explication pour répondre aux patients qui ne comprennent pas pourquoi ils ont un cancer alors qu’ils ont suivi les recommandations des médecins et des systèmes de santé… bah peut-être que ceux qui font des recommandations ne savent pas de quoi ils parlent… peut-être qu’il y a d’autres explications que celle admises par la science ? 😉

Référence : Journal de midi de France 3 du 2 janvier 2015.